Malgré des déboires depuis deux ans (chute en Bourse et licenciements notamment), GoPro reste leader  des caméras de sport. D’ailleurs, quand on évoque une caméra sportive, on dit une « GoPro », pas une PNJ ou une Sony ! L’attente est donc forte à chaque sortie.

 

 

SOMMAIRE

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Concept

Commercialisée pour 430 €, mais sans caisson, la Hero5 Black est moins chère de 50 euros que la Hero4 Black. La Hero5 est fourni avec un caisson ajouré, 2 fixations plate et courbe, un câble micro-USB et la batterie

La Hero5 Black réussit le petit exploit d’être étanche sans caisson (à -10 mètres). Un caisson pour plonger plus profondément existe toutefois en option (environ 80 euros). Elle intègre un stabilisateur électronique et écran tactile alors que la Hero4 Black en était dénué.

Plus original, GoPro intègre un contrôle vocal débrayable qui permet notamment à l’utilisateur de lancer son enregistrement, ou d’arrêter la prise de vues. Une bonne idée, car aucun concurrent ne le propose.

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Capteur, objectif, stabilisation

Le capteur 1/2,33″ de 12 Mp ne change pas par rapport aux Hero 4 et Hero 3+. il faut dire que c’est un capteur produit à grande échelle (tout laisse à penser qu’il s’agit d’un Sony), ce qui engendre des économies de coût tout en assurant une qualité éprouvée.

Le processeur d’image (Ambarella H1) reste excellent, optimisant la compression FullHD et surtout UHD (la Hero 5 ne fait pas de vrai 4K) et bénéficiant aux modes Rafale et Accéléré sans trop consommer. Néanmoins la puissance du processeur ne semble pas suffisant pour du 4K60p, mais c’est aussi vrai chez les rivaux. GoPro se réserve peut-être l’opportunité d’offrir quelque chose de plus sur sa future Hero6 ?

La profondeur de champ est importante : elle est donnée pour 30 cm jusqu’à l’infini

GoPro a maintenu le principe d’un objectif fixe, que ce soit l’ouverture, la focale ou la rotation. On prendra soin du verre de l’objectif qui l’expose davantage aux rayures même si le verre est solide. En effet, la caméra est fournie d’origine sans caisson. On peut toutefois changer la lentille frontale. L’ouverture fixe est de f/2,8, ce qui est dans la fourchette moyenne des capteurs de cette taille. La profondeur de champ est importante : elle est donnée pour 30 cm jusqu’à l’infini, mais on peut tenter de descendre à 15 cm. Notez l’absence de zoom numérique, ce que GoPro aurait pu éventuellement se permettre, Sony l’a bien intégré sur son FDR-X3000. Le zoom du Sony est même utilisable en fluidité totale en cours d’enregistrement.

Étroit, Moyen,

Linéaire, Large,

Super Large

Fidèle à son habitude, la marque californienne ne précise pas les équivalents des angles de vue : les appellations liées au Champ de Vision (CDV = FOV) restent vagues : angle « super-wide », « large », « moyen », « étroit », avec un petit nouveau, l’angle « linéaire », expression bien mal traduite à mon avis pour un angle de vue qui correspond à une vue en réalité sans distorsion. Peu importe, c’est efficace !

On sait pourquoi GoPro est évasif sur ses angles de champ : ceux-ci varient selon la résolution d’enregistrement. En effet, ce n’est pas l’objectif qui fait varier le champ mais l’utilisation plus ou moins grande du capteur.

Pour ma part, je délaisse souvent les angles SuperWide et Etroit, les angles Moyen et Large ont ma préférence. L’angle Moyen embrasse un champ déjà bien… large ! Je préférerais l’angle Linéaire mais pour parvenir à ses fins, il rogne un poil trop sur l’angle de vue.

%

de recadrage avec l'angle Large

Nouveauté : la stabilisation vidéo en 1080p et 2,7K. Il aura donc fallu attendre au moins 5 générations de GoPro pour que le constructeur californien considère ce paramètre comme important. Il faut dire que dans ce domaine crucial pour une caméra de sport, GoPro prenait un sérieux retard. On salue donc à juste titre l’intégration qui, toutefois, ne fonctionne pas en 4K contrairement au système B.O.S.S. du FDR-X3000 de Sony.

La stabilisation n’est pas active pas non plus au-delà des résolutions excédant le 60p.

Mais pour tout le reste, vous pouvez bénéficier d’une bonne stabilisation pour les mouvements dits « limités et rapides » comme le ski, ou la moto. Pour du VTT, l stabilisateur devra être couplé avec un bon système de fixation, et pour les vidéos réalisées en marchant, la différence en FullHD avec et sans stabilisation existe, mais elle n’est pas spectaculaire comme avec un camescope FDR-AX53 par exemple ! Aussi on ne s’interdira pas de fléchir légèrement les genoux en avançant pour amortir les pas. L’image GoPro gondole un peu. GoPro précise que l’image est recadrée de 10 % avec l’angle « Large ». Voir nos fichiers bruts à ce sujet.

La stabilisation peut se désactiver si besoin.

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Ergonomie, écran, voix, connectique

On a suffisamment reproché à Nick Woodman, le PDG de GoPro, de ne jamais faire évoluer l’ergonomie de son produit fétiche, pour saluer la tentative de remodeler la Hero avec des formes plus arrondies, sortant du « cubisme » aux coins parfaitement carrés. La robe est désormais proche de l’anthracite (plutôt que du noir malgré le terme Black), elle est indiscutablement plus esthétique que le gris-blanc légendaire des précédentes GoPro.

Cette fois, GoPro peut se vanter d’avoir réfléchi à son ergonomie. Il n’a d’ailleurs pas cherché bien loin : la Hero4 Session dessinait déjà les contours de l’actuelle Hero5 Black.

Le fabricant a structuré la Hero5 Black autour de deux boutons principaux (bouton supérieur Obturateur et bouton latéral Mode), l’écran tactile jouant le rôle d’interface vers les différents réglages et menus.

Le californien a conçu l’ergonomie avec une commande à bouton unique simple. Normalement, la mise en marche de la caméra s’effectue par le bouton latéral au moyen d’un appui long (et vice versa pour l’éteindre). Mais en paramétrant le mode QuikCapture, une simple pression sur le bouton Obturateur (au-dessus) allume la caméra et lance l’enregistrement automatiquement (et vice versa pour l’éteindre). Evidemment, c’est traître si on souhaite juste allumer la caméra sans enregistrer, méfiez-vous ! Sony propose la même chose au passage à l’allumage, c’est donc bien mais pas unique sur le marché. Notez qu’on peut désactiver toutes les diodes comme chez Sony pour filmer discrètement.

Mais surtout, il y a l’écran tactile. L’écran 2 » de la Hero 5 Black est natif, c’est à dire qu’il est greffé sur la caméra comme il l’était sur la version Silver de la Hero 4 ou sur celui, moins cher, de la Hero+ LCD, abandonné au catalogue. La Hero 4 Black supportait aussi un écran additionnel (le LCD Touch Bacpac) mais il coûtait 84 euros. La Hero5 Black rejoint donc enfin le consortium des actioncams à écran. Sony et ses FDR-X1000 / FDR-X3000 sont des cas particuliers : d’abord ils sont non-tactiles, ensuite l’écran est un moniteur modulaire (RM-LVR2 ou RM-LVR3) se fixant au poignet ou venant se greffer sur la caméra, entre autres options.

L’avantage de la Hero 5 Black : l’accès aux réglages s’effectue d’un geste de balayage du doigt sur l’écran (en tous sens), puis en validant le choix, ce qui rappelle le principe ergonomique des smartphones ou des tablettes. C’est plutôt réussi.

Mieux : pour changer de résolution, de fréquence, d’angle, ou pour alterner entre les mode Image (Vidéo, Vidéo + Photo, etc.), il suffit de cliquer sur les items de la barre inférieure de l’écran puis on accède aux valeurs à modifier. GoPro a pousssé le luxe à créer un cache noir transparent pour qu’on distingue mieux les chiffres !

Certes, on laisse perpétuellement des traces de doigt, mais que c’est ergonomique ! Sony, pourtant très fort en ergonomie, prend ici un coup à l’estomac.

Deux bémols. En plein soleil, on se heurte aux problèmes de lisibilité que connaissent les autres écrans, quoique plutôt moins. Par ailleurs, mouillé, l’écran n’est pas réactif, à l’instar de tout smartphone.

L’intégration d’un contrôle vocal (débrayable) – qui aurait pu être considérée de prime abord comme un gadget – participe à l’ergonomie. En effet, en situation sportive, caméra fixée sur un casque ou sur un guidon, ou une selle de VTT, il n’est pas possible ou peu pratique d’appuyer sur un bouton.

Ce contrôle vocal permet de lancer l’enregistrement, ou d’arrêter la prise de vues vidéo ou photo, entre autres actions. Il existe une douzaine de commandes mais le lancement / arrêt de l’enregistrement vidéo et l’extinction de la caméra paraissent les 3 commandes les plus utiles. On notera l’absence de commande agissant sur l’allumage de la caméra. Pourquoi ce manque ?

Un déclenchement par la voix permet aussi de synchroniser plusieurs caméras, sans risquer d’en oublier une et en parfait synchronisme.

La reconnaissance, accessible en plusieurs langues (pas en même temps), n’est pas « intelligente » (il ne s’agit pas du système de l’Assistant vocal SIRI d’Apple) mais reste très bonne car aucun apprentissage de voix préalable n’est nécessaire. Et même à voix basse, la reconnaissance est stupéfiante.

Quelques bémols que j’ai peu relevés chez mes confrères, sans doute fascinés par le gadget technologique : sur un vélo par exemple, avec un fort environnement sonore, la caméra capte difficilement et si vous hurlez, vous passez pour un cinglé ! Par ailleurs, les termes (GoPro Enregistrer vidéo) ne sont pas si intuitifs, je me suis souvent trompé. Enfin, on aurait aimé une phrase permettant de changer de résolution ou de fréquence, quoique cela aurait entraîné beaucoup de combinatoires il est vrai.

Notez que le REMO, un accessoire optionnel (à 90 euros), permet de s’éloigner de la GoPro.

Côté ergonomie toujours, la caméra tient « debout », dans toutes les positions, hormis sur l’objectif. Sa forme cubique lui assure une assise meilleure qu’avec la Sony FDR-X3000. En revanche, aucun effort n’est consenti sur un pas de vis 1/4 » présent chez de nombreux concurrents (dont Sony, Kodak, Activeon).

La connectique est composée d’une prise miniHDMI et surtout une microUSB type C servant à la recharge ou à la connexion sur ordinateur pour décharger les fichiers. Encore peu répandu, ce connecteur type C procure différents avantages sur « l’ancienne » mini-USB qu’adoptaient les précédentes GoPro. En théorie, un meilleur temps de recharge, et une meilleure vitesse de transfert. Elle est aussi réversible, ce qui évite de se tromper de sens à l’introduction !

Par contre, quelques reproches :

-le cache connectique (ce que GoPro nomme « porte latérale ») se relève et peut tenir en théorie, mais il s’enlève facilement. Trop facilement. On risque de l’égarer, de l’oublier. Et adieu l’étanchéité si on perd cet accessoire ! Adieu ? Pas tout à fait heureusement. Comme par hasard, GoPro fournit à son catalogue une porte latérale de rechange. Ouf !

-le connecteur pour option batterie, présent sur les Hero4 Black et Silver, a sauté. On ne peut donc plus ajouter une batterie supplémentaire de cette façon, la place étant occupée par l’écran.

WiFi, Bluetooth sont intégrés, donc tout est prévu excepté le NFC. Pas si grave. Mes tests en connexion Wi-Fi ont posé de petites difficultés avec l’application Capture (voir chapitre correspondant) depuis un iPad comme depuis le smartphone de test, alors que je n’ai jamais rencontré ce type de problème avec Sony ou d’autres.

Le GPS est aussi de la partie, il est moins évolué que Garmin, Tomtom, voire Sony, il permet toutefois depuis peu de relire et superposer les données GPS (longitude, latitude, parcours, vitesse) à l’emplacement où les photos et les vidéos ont été capturées.

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Audio

GoPro avait aussi promis une amélioration de l’audio et le fabricant a en partie tenu promesse. Pour la première fois, on recense 3 microphones sur cette GoPro, deux sur les côtés, à droite de l’écran, et un sur le dessus. Ces orifices ne sont pas inhibés lorsqu’on insère la GoPro dans son caisson ajouré. Hors caisson, il faut bien sûr veiller à ne pas obstruer ces orifices !

Bien que minuscules, les capsules délivrent un son probant qui restitue un son intelligible. Mais le rendu sonore génère du souffle et nous a semblé mins limpide que chez Sony, que ce soit en automatisme intégral ou même en audio manuel. Le paramètre Vent uniq. donne satisfaction mais il coupe les graves et la présence du son est bien moins forte.

Si l’on raccorde un micro externe, le son est de meilleure qualité. Mais on préfère le son de la Sony FDR-X3000, plus limpide.

La Hero5 Black se caractérise aussi par un enregistrement optionnel en « Audio raw » (extension .wav). Ce type d’enregistrement permet d’obtenir un fichier brut séparé de meilleure qualité, en plus de l’audio classique très compressé (en .mp4), imbriqué dans la vidéo. Une originalité à saluer et qui plaira aux musiciens et aux monteurs audio. On peut même faire varier la qualité de ce son Wav (option Faible, Moyen, Élevé).

Vous disposez aussi d’une réduction du vent qui filtre une partie des fréquences graves, ou d’une réduction du bruit ambiant (ne dépassez pas le niveau Moyen). Votre GoPro alterne entre deux filtres : soit vous sélectionnez manuellement le filtre Vent uniq., soit vous optez pour le filtre Stéréo uniq.

Léger regret aussi quant à l’absence de prise mini-jack normalisée. La GoPro Hero 5 Black requiert un adaptateur (nouveau), branché sur le port micro-USB-C. Mais c’est le prix et l’encombrement de cet adaptateur audio pour GoPro qui pose question puisqu’il est plutôt imposant et vaut… plus de 50 euros ! Le FDR-X3000 fait mieux avec sa prise mini-jack 3,5 mm conventionnelle, moins performante mais qui ne coûte rien et n’entraîne aucun adaptateur en extension.

Cependant GoPro propose plusieurs options quand on raccorde cet adaptateur avec un micro. On peut choisir l’option d’un micro alimenté ou non alimenté, avec une amplification éventuelle de 20 dB et le connecteur peut aussi délivrer une entrée ligne si on paramètre l’option correspondante. Notz aussi que le taux d’échantillonnage de la caméra offre du 48.000 Hz.

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Batterie, autonomie

La question de la batterie est devenu cruciale, surtout depuis l’adoption d’un écran natif (Hero4 Silver, Hero 5 Black maintenant). La batterie est amovible, ce qui est une bonne chose. Elle n’est pas difficile à insérer mais il faut tirer sur la languette.

GoPro ne précise pas l’autonomie, la capacité est de 1220 mAh pour une consommation de 4,4 KWh, au lieu de 1160 MAh avec la Hero4 Black pour 4,4 KWh. D’après nos tests, la batterie tient 1 heure 30 à 1H45. On gagne en jouant sur Wi-Fi / non Wi-Fi ou selon les fréquences et les résolutions. Ainsi en 4K, la caméra consomme davantage d’énergie.

Une 2e batterie de rechange GoPro vaut 25 euros. Méfiez-vous des batteries génériques pour GoPro : elles ne fonctionnaient plus après une MAJ de la GoPro.

Comme l’écran consomme, on peut solliciter l’économiseur d’écran qui désactive l’affichage après 1 minute par défaut (mais c’est un peu juste), ou 2 minutes, 3 minutes et Jamais. Pour réactiver l’écran tactile, il suffit d’appuyer sur l’écran.

Notez qu’à -10% d’autonomie restante, un message d’avertissement s’affiche, et à 0%, le fichier en cours est sauvegardé et la caméra s’éteint.

Pas de chargeur fourni. La charge dure 3 heures, une durée longue même plus longue que celle de la Hero4 Black (2 heures). Pour une charge plus rapide, utilisez le Supercharger GoPro (vendu en option). Vous pouvez aussi charger la Hero 5 à l’aide d’un chargeur mural ou d’un chargeur voiture compatible USB. Le chargeur 2 batteries vaut environ 55 €.

Enfin, sachez que vous pouvez capturer des vidéos et des photos lorsque la caméra est branchée à un chargeur USB, au Supercharger GoPro, ou à l’alimentation portable GoPro à l’aide du câble USB-C fourni. Même si la batterie ne se charge pas durant l’enregistrement, ces méthodes permettent d’alimenter la caméra et de filmer plus longtemps.

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Formats / Résolutions / Cartes

Le format d’enregistrement des Hero 5 est standard et ne pose pas l’ombre d’une difficulté au montage. C’est le même que sur les Hero4, à savoir en FullHD du H.264 avec profil High@L4.2.

En UHD, c’est aussi du H.264 en 25p (ou 24p), avec un profil High@L5.1 pour mieux encaisser le 4K. A 25 ips, le débit grimpe « seulement » à 60 Mbps, un choix tactique de GoPro qui préfère s’en tenir à ce débit moyen, sans proposer un débit de 100 Mbits comme chez Sony. Mais du coup les fichiers ne sont pas trop lourds et n’exigent pas de carte micro-SDXC ou U3, car une U1 ou Class10 suffisent.

Certes, le rival Sony (FDR-X3000) propose du 4K XAVC-S en 25p à 60 Mbps OU 100 Mbps ainsi que du 1080p en 200p, mais il est difficile de concurrencer GoPro qui impressionne avec sa très forte variété de modes, d’angles et de résolutions. On trouve ainsi du 4K, 4K Superview, 2,7 K, 2,7K 4:3, 1440p, 1080p, 960p, etc, à de très nombreuses fréquences.

Seul le 4K à 60 i/s (4K60p) fait défaut, mais c’est aussi vrai chez la concurrence, la puissance du processeur ne suffit sans doute pas. Et le 4K n’est pas encore adopté par tous les utilisateurs, loin de là. Alors le 60p pourra bien attendre une GoPro6 ou 7, tout comme le 6K ou le 8K, pures hypothèses de travail pour l’instant… Pas non plus de vision à 360° et GoPro fait l’impasse sur le H.265. Il ne se sent sans doute pas prêt, peu d’acteurs (hormis DJI sur ses drones pros par exemple) osent s’y risquer pour le moment.

Hormis le 4K60p ou le 360°, absents, la logique de GoPro est de prévoir tous les usages. Ainsi :

-Le 4K Superview étire horizontalement de l’image en recadrant en 16:9 une image en 4:3 (pour correspondre à la taille du capteur), offrant une sensation de champ très large (+25% par rapport au Large), tout en donnant plus de hauteur, mais il ne fonctionne qu’en 24p, pas en 25p.

-On pourra préférer le 4K « standard », plus oecuménique et moins déformant.

-Le 2,7K (2704 x 1520), spécifique à GoPro, est plus proche de la dimension de son capteur et grimpe jusqu’à 60 fps (50 fps en Pal). C’est un mode intéressant en toutes circonstances. Assurez-vous que votre logiciel de montage gère cette résolution.

-Le 2,7K 4:3 est conseillé pour des prises de vue lorsque la caméra est fixée au corps, à des skis ou une planche de surf.

-Le 1440 (1920 x 1440), malgré son format 4:3, est une résolution intéressante de par sa surface de vision supérieure en hauteur. C’est pourquoi elle est recommandée pour des prises de vues au corps.

-Le mode 1080p est celui de base de toutes les actioncam, et reste très classique, mais il conserve plusieurs avantages : dans ce mode, on peut utiliser le stabilisateur (contrairement au 4K), et bénéficier d’un choix entre les 5 angles de vue.

-Le mode 960p (1280 x 960p) est pratique si la caméra est fixée sur le corps et si l’on souhaite obtenir des images au ralenti. Ce mode grimpe à des fréquences de 120p.

Le 720p est utilisé en mode Narrow (Etroit) pour des vues à la main et pour les ralentis… Pas de déformation puisqu’on ne garde que le centre de l’image en mode Narrow.

Enfin, le WVGA en 240 fps, est anecdotique et restrictif.

Inconvénient de ce vaste choix, une certaine difficulté à choisir la bonne résolution et la bonne fréquence, car on peut avoir à choisir entre 5 champs de vision (SuperLarge, Large, Moyen, Linéaire, et Etroit), soit 1 de plus qu’avec la Hero4 Black.

Ainsi seul le champ Large est disponible en UHD 25p (comme chez Sony) ou en 1440. Bizarrement, l’UHD 24p accepte le Large et le SuperWide. Il faut se rabattre sur le FullHD ou du 720p pour profiter de tous les angles. En 2,7 K à 25p, c’est le Champ de vision Etroit qui fait défaut. Pas très grave. Mais si vous passez en 2,7 K à 24p ou 50p, c’est le champ Superview qui passe à la trappe à son tour ! A en perdre totalement son latin…

Retenez aussi que selon l’angle de vue choisi, la déformation étant toujours plus sensible sur les bords, un angle de vue Moyen en 2.7 K (par exemple) donnera toujours une image plus respectueuse qu’un angle « Wide » en 2.7K. Mais elle sera moins spectaculaire à regarder. Tout dépend donc du sujet que l’on filme.

Par ailleurs, il y a de nombreuses fréquences possibles – 24p, 25p, 48p, 50p, 80p, 100p et 120p – sans compter les fréquences américaines (30, 60p et 90p). Il faut donc ne pas perdre le nord…

Malgré toute cette profusion, un immense bravo pour la navigation qui permet de passer très facilement d’un réglage à l’autre et qui indique de façon claire un angle, une fréquence ou une résolution non-disponible à partir du paramètre qu’on a choisi en premier. On va vite, de plus en plus vite, au fur et à mesure qu’on se familiarise avec la GoPro Hero5 Black…

La carte mémoire de la Hero5 est la classique micro-SD. Le site GoPro suggère un pack constitué d’une carte Lexar microSDXC 64 Go à 85 euros, qui est bien chère, les prix de ce type de carte ayant baissé : on trouve des cartes micro-SDXC de 64 Go entre 30 et 50 euros. Renseignement prix, cette carte haut de gamme proposée par GoPro est fournie avec un lecteur USB 3.0 dont vous n’aurez pas forcément l’utilité ou qui peut faire doublon avec votre équipement existant.

En cas de doute sur la compatibilité, vous pouvez consulter la liste des cartes compatibles testées par GoPro himself.

Un enregistrement continu long (genre 30 minutes) créera plusieurs fichiers qui en principe, s’enchaînent sans interruption. Cette contrainte est dûe au formatage des cartes FAT32 qui ne peuvent enregsitrer plus de 4 Go d’affilée.

La carte ne s’insère que dans un seul sens (étiquette face à la batterie) mais son insertion (et dans une moindre mesure son retrait), continuent de me gêner sur ce modèle en raison de la difficulté à enfoncer la carte à fond (avec l’ongle, c’est pénible). Chez Sony, on peut se tromper de sens (il existe une double compatibilité SD / MS) mais au moins, la carte s’insère sans exercer de pression.

En cas de nécessité de mise à jour, il suffit de connecter sa GoPro en USB-C. Vous êtes prévenu d’une mise à jour disponible via l’application Capture ou Quik. La carte doit être insérée dans le GoPro mais bien sûr, vos fichiers ne sont pas effacés par la mise à jour.

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Qualité, Réglages, Protune, mode photo

La qualité d’image de la GoPro est toujours aussi bluffante. La piqué reste excellent, l contraste, saisissant, et la caméra encaisse particulièrement bien les hautes lumières, que ce soit sur la neige, ou pour des vues de ciel, là où une FDR-X3000 risque de tout cramer (à moins de jouer avec l’exposition). Pas d’effet de rémanence désagréable lorsqu’on panoramique violemment avec la caméra.

Les possibilités de réglages sur la Hero 5 Black sont nombreuses. Les combinatoires entre les champs de vision, les définitions d’enregistrement et les fréquences d’image sont complexes. D’autant que la qualité d’image n’est pas la même dans tous les modes. Conséquence : il faut accepter un certain apprentissage de sa GoPro et avoir de la patience pour tester plusieurs possibilités.

Depuis la Hero 3, GoPro a eu l’idée de proposer le mode ProTune qui enregistre avec une compression forte, mais laisse au monteur une plus grande maîtrise sur la couleur des images. Le mode Protune est d’ailleurs souvent une motivation d’achat supplémentaire d’une GoPro par rapport à un autre modèle. En effet, une fois activé, ce mode offre la possibilité de bénéficier de courbes de luminosité permettant de déboucher  des ombres ou au contraire, de ne pas cramer un sujet trop exposé.

Protune est compatible avec les outils de correction colorimétrique, tels que l’application GoPro Studio ou bien la plupart des autres logiciels d’édition vidéo et photo.

Protune

Flat (Neutre)

Enfin, on peut interagir avec l’écran (maintenir enfoncé quelques secondes) pour exposer automatiquement une zone précise du cadre et verrouiller cette exposition si besoin. Le déplacement du doigt sur écran est vraiment pratique et facile. Pas mal. Pour rappel, le mode Protune offre par ailleurs la possibilité de compenser l’exposition…

En matière de sensibilité, la Hero 5 se distingue par deux réglages possibles liés au mode Protune :

1) D’une part la limite Iso maxi, valable en vidéo. Dans ce mode, l’automatisme de la caméra ne dépasse pas, même si les conditions de luminosité le nécessitent, la valeur qui est fixée. Cela permet à l’utilisateur de garder la main à tout moment s’il ne souhaite pas que la caméra booste le signal à 6400 Iso par exemple. Sony et sa FDR-X3000 ne proposent pas pareille fonction. En photo, la limite est un peu plus sophistiquée avec une limite basse et haute. La limite ISO va de 400 à 6400 en vidéo et de 100 à 1600 iso en photo.

2) Seconde fonction intéressante : il s’agit de l’option Faible luminosité automatique qui permet de réaliser des prises de vue en situation peu éclairée. La caméra, quand elle le peut, ajuste automatiquement le nombre d’images par seconde pour obtenir l’exposition optimale. Toutefois notez que la stabilisation est désactivée dans ce mode, pour produire la meilleure qualité possible.

La GoPro est aussi excellente pour réaliser des vues fixes de bonne qualité avec son capteur de 12 Mp. Trois modes de capture sont disponibles en mode Photo : Photo, Nuit et Rafale. Chaque mode de capture possède ses propres paramètres. Le mode Rafale est particulièrement probant.

Photos Gopro Hero 5 Black en 12 Mp (4000 x 3000).

La Hero5 sait capter des photos de 10 Mp en mode RAW. C’est un très net avantage pour capter des scènes complexes ou des contrastes violents. En post-production photo, on pourra tenter de récupérer la bonne lumière, le bon équilibre à partir du fichier Raw. Notez que Sony et son FDR-X3000 ne dispose pas de ce mode Photo si précieux.

Revers de la médaille, le caractère brut de la photo empêche toute correction interne de type correction de l’objectif. Ainsi le Raw implique une vue Large (ni mode linéaire ni étroit ou même moyen).

Par ailleurs, ce type de fichier est propriétaire : le .GPR (basé sur le format DNG d’Adobe) n’est pas reconnu par les versions anciennes des catalogueurs photo. Ainsi notre version de LightRoom, trop ancienne, n’a pu relire ces fichiers Raw. Il faut acquérir Lightroom 6.7 au minimum ou l’application Adobe Camera Raw 9.7 au minimum., valable sur Windows comme sur Mac.

Enfin, le mode Timelapse s’applique aux seules vues fixes évidemment. Les intervalles proposent différents laps de temps entre 0,5, et 60 secondes d’intervalle. La capture simultanée d’un sujet en mouvement est autorisée chez GoPro en 12 Mp ou 8 Mp.

sans WDR

avec WDR

La Hero 5 Black intègre aussi le fameux mode Photo WDR (Wide Dynamic Range) qui accroît le niveau de détail dans les zones foncées. C’est un mode qui s’avère bien adapté aux situations de contrejour, comme on le distingue nettement sur les deux photos ci-dessus. Seule restriction, le WDR est en jpg, car il n’est pas combinable avec le Raw : c’est l’un ou l’autre, pas les deux.

La Hero 5 Black intègre aussi le fameux mode Photo WDR (Wide Dynamic Range) qui accroît le niveau de détail dans les zones foncées. C’est un mode qui s’avère bien adapté aux situations de contrejour, comme on le distingue nettement sur les deux photos ci-dessus. Seule restriction, le WDR est en jpg, car il n’est pas combinable avec le Raw : c’est l’un ou l’autre, pas les deux.

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Application Capture

Depuis votre smartphone ou votre tablette, vous pouvez télécharger l’application Capture qui est dédiée à GoPro. Elle permet de piloter et monitorer la caméra à distance, équivalent d’une autre application bien connue, Play Memories Mobilechez Sony. Elle permet aussi de partager ses images.

Cette application de GoPro n’est pas à confondre avec GoPro Studio qui a vocation au montage, ajout d’effets, titrages, et aux corrections colorimétriques ainsi qu’à plusieurs paramétrages possibles à l’export.

L’établissement de la connexion en Wi-Fi avec l’application n’est pas très compliquée si ce n’est qu’il faut (apparemment) créer un compte GoPro (email, mot de passe). Par ailleurs, dans le cas où vous auriez déjà fait appel à l’application Capture dans le passé, un précédent mot de passe renseigné depuis une connexion précédente, peut venir compliquer la connexion.

Hormis ces cas particuliers, l’application fonctionne très bien et s’avère très complète.

Notez aussi qu’un système d’upload automatique des fichiers vers le serveur GoPro Plus voit également le jour moyennant un abonnement payant.

L’application Capture permet de visualiser en direct l’image et bénéficier ainsi d’un écran plus grand, outre les commandes à distance.

On retrouve toutes les fonctions de la caméra, y compris les paramètres au complet du fameux mode Protune cher aux fidèles de la marque.

Depuis l’application Capture, on peut modifier à loisir la résolution vidéo, la fréquence, la limite iso, etc. Ces paramètres peuvent bien entendu être réglés également depuis la caméra, mais cela s’avère parfois plus immédiat et plus visuel d’opérer les réglages depuis son smartphone en vertical. En effet, les réglages s’affichent sous forme d’une longue liste qu’on visualise en un clin d’oeil !

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Application Quik et GoPro Studio

Une précision rarement mentionnée dans les tests : depuis la Hero4, les caméras communiquent d’une certaine façon de manière à se rendre compatible avec le logiciel pour GoPro. Il en résulte que sur un ordinateur Mac (pas sous Windows apparemment), une GoPro – à la différence de toutes les autres actioncam que j’ai testées – n’apparaît plus comme un dispositif de stockage de masse. En clair, elle n’apparaît plus sur le bureau du Mac, ce qui peut s’avérer troublant (vous pensez qu’elle est mal connectée, mais il n’en est rien).

Ce protocole de communication permet à des périphériques USB comme les caméras GoPro de transférer des fichiers vers un ordinateur ou un appareil similaire sans être montés en tant qu’appareils de stockage en masse USB. Voilà qui est dit ! Cela n’empêche pas bien sûr les fichiers de la GoPro d’être reconnus par tout logiciel de montage autre que le logiciel dédié Gopro.

Ce phénomène ne se produit pas sous Windows 7.

Compatible Windows / Mac, l’application gratuite Quik est, comme son nom l’indique, un moyen d’importer, d’assembler (sans couper), et de partager vos vidéos ultra rapidement sur Facebook ou YouTube (uniquement). Quelques « facéties » permises, on peut ajouter des musiques présélectionnées, plutôt ciblées par rapport à la clientèle GoPro.

On peut aussi (« Nouveau ») – si vos images ont été enregistrées avec le GPS activé – ajouter des indicateurs et des graphiques sur ses vidéos pour afficher la vitesse, la distance et l’altitude atteinte. Un peu comme chez garmin ou Sony.

Bref, l’application reste minimaliste, et l’importation des fichiers est longue car toutes les vues se chargent avant de vous laisser choisir les scènes désirées. Mais Quik dépanne et ça marche bien. C’est tout.

Bonus tout de même : l’application vous signale tout mise à jour requise pour votre GoPro. Vous pouvez bien sûr choisir d’ignorer cette invite.

Vous pouvez vous retrouver avec cette application choisie par défaut pour tous vos fichiers… Décochez vite ce paramètre dans les Préférences si tel n’est pas votre choix.

Inclus avec Quik, l’application GoPro Studio (téléchargement gratuit ici) est nettement plus évoluée puisqu’elle permet de gérer les fichiers parfois si particuliers de la GoPro Hero 5 Black (ceux en 2,7K en 2704 x 1520) mais aussi de traiter les fichiers à la manière d’un vrai logiciel de montage et de les exporter.

Le traitement en post-production joue sur presque tous les paramètres possibles : la balance de couleurs, l’exposition, le contraste, la saturation, le niveau de détails…

La vidéo bénéficie d’accélérateurs ou de réducteurs de vitesses. Et de fondus entrée ou sortie. Ajoutez de nombreux Presets d’effets.

Avec la section « Framing », on peut zoomer dans l’Image (sans trop de perte s’il s’agit d’une très grande résolution type 2,7 ou 4K), ou jouer sur les retournements (horizontal, vertical), la rotation, le flip, etc. On peut même poser des points-clés (Keyframes). Les niveaux audio sont également ajustables.

Cette application se singularise aussi par le fait qu’elle se charge de convertir vos fichiers afin de les exploiter dans un second temps par votre logiciel de montage habituel. Il en résulte donc une perte de résolution (sic). En revanche, comme il est pratique d’utilisation, et gratuit, adopter GoPro Studio ne vous occasionnera pas beaucoup de frais.

L’export est assez souple avec un paramétrage personnalisé possible en 4K, FullHD, 720p, Presets Vimeo, YouTube avec encodage en H.264 ou GoPro Cineform. Et réglage fin de la qualité.

Bref, pas mal pour une « petite » application gratuite.

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Accessoires inclus et optionnels

À chaque nouvelle ActionCam qui débarque sur le marché, le consommateur reste attentif aux accessoires inclus. Question de principe, histoire de ne pas courir après des accessoires indispensables, et ne pas être pris pour une vache à lait. Certaines marques comme Kodak, PNJ ou Tectectec ont d’ailleurs fait de la richesse des accessoires inclus un argument commercial. La GoPro, comme la Sony FDR-X3000, fait plutôt dans le service minimum (2 fixations adhésives plat et incurvé, + boucle de fixation + vis + batterie + câble USB-C + caisson ajouré).

Il faut toutefois noter « l’effort » consenti pour le caisson ajouré qui valait autrefois 53 euros au catalogue du fabricant. L’absence de caisson à -60 mètres est pénalisant mais la logique de GoPro se défend : jusqu’à 10 mètres de profondeur, la GoPro sait plonger sous l’eau, sans caisson. C’est une limite théorique.

GoPro est le champion des accessoires optionnels – notamment pour les fixations – qui se comptent par centaines, voire par milliers en incluant tous les prestataires tiers. C’est la force d’être arrivé premier sur ce marché et d’avoir été imité ensuite, offrant une compatibilité de ces mêmes accessoires avec les caméras d’autres marques. On ne pourra donc pas vous énumérer la liste interminable des accessoires compatibles GoPro, chaque utilisateur, chaque sportif, voyant midi à sa porte. Vous trouverez néanmoins ci-dessous une sélection de quelques accessoires reconnus pour leur utilité.

Pour les plongeurs émérites, le caisson optionnel reste disponible au catalogue pour environ 55 euros, ce qui porte la facture totale à 485 euros.

Pour tous les autres accessoires, GoPro parie aussi sur le fait que les acheteurs d’une GoPro 5 Black sont souvent des fidèles de la marque. La plupart des accessoires étant interchangeables, l’utilisateur pourra adapter à la Hero 5 Black ses anciens accessoires.

A signaler tout de même un grand classique de la fixation qui s’est amélioré chez GoPro…

… il s’agit du modèle pour bikers (Handlebar Seatpost Mount), qui inclue une fixation vélo très solide pour VTT / VTC. Environ 35 euros.

Compatible avec toutes les caméras GoPro, cette fixation 3-Way (« 3-en-1 ») mesure 51 cm au maximum et 19 cm au minimum. Plutôt costaude, elle permet d’adopter diverses configurations de tournage. L’accessoire est en plastique mais le manche est recouvert de caoutchouc. La fixation peut s’utiliser sous l’eau à condition de la sécher après usage. Seul reproche, son pri onéreux (75 €).

Encore mieux, le « gimbal » Karma Grip. Vendu normalement avec le drone Karma, on peut néanmoins trouver cet accessoire redoutable à l’unité. Proposé pour 350 euros, il permet une stabilisation remarquable, ce qui compense la faible stabilité des travellings en marchant, particulièrement en 4K, dépourvu de stabilisation. On trouve des Gimbal moins chers chez Feiyu ou Rollei mais le Karma Grip est spécifiquement dédié aux GoPro Hero 5 Black, Hero 4 Black et Hero4 Session.

L’autonomie est d’environ 1H30. Il est fourni aussi en pack avec un harnais de poitrine et une dragonne de poignet.

Voir notre test complet du Karma Grip

Enfin l’inévitable poignée (ici une poignée très basique) permet de maintenir,  surélever, abaisser et orienter la GoPro facilement.

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Une ergonomie repensée et réussie, un écran tactile intégré, une polyvalence avec la faculté de plonger sans caisson à -10 mètres, un stabilisateur intégré, 5 angles de vue dont un qui corrige le déformations, et un contrôle vocal. Enfin un prix en baisse, il est vrai sans télécommande ni caisson 60 mètres comme chez Sony. Hormis ce dernier point, la GoPro Hero 5 Black frappe fort et va devenir sans doute la référence es qualité.

Ses points forts sont conservés comme le mode Protune et sa qualité d’image qui encaisse les dynamiques élevées. Même la sensibilité est à saluer dans la mesure où l’on peut paramétrer une limite Iso qui fait cruellement défaut chez Sony.

Alors que lui reprocher ? Il faut vraiment tester et comparer pour trouver des défauts. L’absence de stabilisation en 4K est le manque le plus objectif, la FDR-X3000 de Sony l’emporte sur ce point. Ensuite je ne suis toujours pas convaincu par la pléthore de résolutions, d’angles et de fréquences. A moins de filmer avec les mêmes paramètres tout le temps, cette profusion de choix génère des erreurs.

On peut aussi reprocher à GoPro l’absence de sortie audio standardisée pour micro, atout de Sony, l’absence de tout zoom, ou encore l’impasse sur le pas de vis alors que de nombreux rivaux l’ont intégré. Le cache de la connectique est aussi mal conçu car il se détache et on risque de le perdre, entraînant la perte de l’étanchéité (sauf à commander une porte de rechange en option).

Enfin, l’absence de caisson à -60 mètres relativise l’attractivité du prix de la GoPro « nue » (à 430 euros). Le peu d’accessoires inclus (même pas une petite ventouse) sent qu’on a grappillé sur chaque euro.

Hormis ces quelques griefs, c’est un très sérieux concurrent de la Sony FDR-X3000 qui conserve juste l’avantage du stabilisateur B.O.S.S (en 4K surtout), la correction d’objectif, l’inventivité de sa télécommande (incluse) et la vraie prise micro. La Hero5 Black redore le blason de la marque californienne, sérieusement écorné ces derniers temps avec ses erreurs stratégiques et son drone Karma.

Étanchéité -10 mètres, sans caisson
Ecran intégré
Stabilisation en FullHD
Système de déclenchement vocal
L’accès aux fonctions via l’écran
Mode ProTune
Limite Iso, bonne gestion sensibilité
Le prix plus raisonnable
Commande à bouton unique simple
GPS intégré
Prise en charge du RAW et du WDR
Mode Photo Lineaire convaincant
Prise USB-C réversible
L’exposition sur écran avec verrouillage auto

Pas de stabilisation en 4K ou au-dessus de 60 im/s
Absence de pas de vis
Risque de perdre le cache connectique
Pas de vraie prise Micro (adaptateur très cher)

Peu d’accessoires en standard
Introduction carte pénible
Pas de zoom ni zoom progressif
Très nombreux modes d’enregistrement (48 !)
Format photo Raw très propriétaire (.GPR)
Audio assez caverneux avec les micros intégrés
Audio Wav ne donne aucune son en niveau Faible ou Moyen.

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Vidéo-test de la GoPro Hero5 Black

Vidéo-test de la GoPro Hero 5 Black par Thierry P.

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