À force d’accumuler tout au long de sa vie numérique des myriades de photos importantes et personnelles, on s’interroge sur le stockage de ses photos quand on souhaite « sécuriser » des souvenirs importants, voire quand la place vient à manquer. La réflexion s’accélère car l’augmentation des résolutions, la facilité avec laquelle on engrange des centaines, voire des milliers d’images numériques,  couplé à l’usage des fichiers Raw, rend cruciale la question de l’archivage de ses données.

C’est quoi le problème ?

Le problème, ce sont les fausses croyances. A commencer par celle de croire en sa bonne étoile. Autrefois, la probabilité restait faible pour qu’au cours d’un cambriolage, on embarque vos photos de famille (plutôt les bijoux…). Mais aujourd’hui le matériel informatique intéresse potentiellement des cambrioleurs : unité centrale, écran, ordinateur portable, tablette, disques durs… Si vos photos sont dessus, et nulle part ailleurs, pas de chance, vous perdez tout !

Le problème, c’est aussi de croire que si vos archives photos sont sur votre ordinateur, sur un seul disque dur, recopiées sur un DVD, tout va bien. Pendant un moment, oui. Mais on ne compte plus les DVD illisibles après un certain nombre d’années, et les disques durs qui tombent en panne.

Enfin le problème, est de croire que si vous recopiez sur un disque dur toutes vos archives photo, c’est tout bon. Sauf que si tout se situe dans la même pièce (cas TRÈS fréquent), vous n’êtes pas à l’abri d’une inondation, d’un incendie ou d’un vol. Par ailleurs, en recopiant vos archives « seulement » sur un disque dur, vous ne respectez pas la règle du 1-2-3 (voir ci-après).

La règle du 3-2-1

Pour simplifier la compréhension des règles de sauvegarde,  il existe la règle dite du 3-2-1 :

– 3 : les fichiers importants doivent être enregistrés 3 fois : le fichier de travail qui réside dans l’ordinateur, une première sauvegarde , et une seconde sauvegarde.

– 2 : ces fichiers doivent être enregistrés sur 2 supports différents : par exemple un disque dur et un disque optique (Blu-ray…) ou un disque et « en ligne ».

– 1 : une de ces sauvegardes doit être placée « hors site », c’est à dire hors des locaux où se trouvent les deux autres sauvegardes. Soit vous emmenez votre disque externe dans un autre lieu ou bien vous sauvegardez en ligne, ce qui peut être considéré comme un autre lieu. Attention pour les immeubles : hors site veut dire dans une section incendie différente, pas l’appartement ou le bureau d’à-côté !

Cette règle du 3-2-1 concernent les sauvegardes, c’est à dire pour les besoins « courants » (potentiellement parlant), à la différence des archives, qui elles, doivent être stockées « hors ligne », c’est à dire non connectées en permanence. Pour les archives, deux exemplaires, un sur le site et un hors site sont suffisants, ils sont déjà contraignants à respecter.

Avertissement pour les ultra-naïfs (j’en connais qui ont une crédulité à toute épreuve !), il est utopique de croire :

-qu’en recopiant ses fichiers sur une autre partition d’un disque dur, on sécurise ses données. Car quand un disque tombe en carafe, c’est presque toujours l’ensemble du disque qui est atteint.

-qu’en archivant sur un seul autre support et en conservant les originaux sur carte mémoire, les photos sont doublées. Car le jour où vous formaterez votre carte ou effacerez certains fichiers présents sur la carte, ou perdrez cette carte, vous n’aurez plus qu’une seule copie.

-qu’en bénéficiant d’un second disque relié à l’ordinateur, on prend ses précautions. La foudre, le vol ou une surtension auront raison de votre soi-disante précaution, fusse-t-elle doublée.

Archiver sur disque dur

C’est bien beau toute cette théorie. Mais que dois-je faire concrètement ?  Première solution, sauvegarder sur disque dur. La technologie du disque dur résiste à l’ère du temps et aux modes.

Le prix d’un disque est assez variable, selon son format (2,5 ou 3,5), sa vitesse, son interface (SATA ou SAS) et sa gamme d’utilisation (station ou serveur). En 2019, le prix est très élastique, de 5 centimes à 1,5 euros par Go. Les SSD ont quasiment éclipsé les disques les plus chers qui étaient des 2,5″ SAS à 15000 tr/min destinés aux serveurs. Pour la vidéo, on utilise encore des disques 3,5″ pour leur capacité même s’ils ne sont pas forcément les plus rapides : les 7200 tr/min sont légion, même si on trouve encore, à plus bas prix, des 5400 tr/min. Dans ce cadre, le prix varie de 5 à 10 centimes le Go.

Ces prix du simple au double s’expliquent par l’existence de disques « standards » qui placent leurs efforts sur la capacité et le prix, alors que les autres disques privilégient la capacité et la fiabilité.

Au fait, comment reconnaître le bon disque dur ? Si l’on souhaite diminuer la probabilité de panne, il faut privilégier les gammes « fiables ». Si on accepte plus facilement le remplacement des disques avec la restauration des données, on peut se contenter des gammes « standards ».

Par défaut, les fabricants et les marchands mettent en avant les gammes standards. Si vous souhaitez jouer la sécurité – surtout pour l’archivage sur disque – soyez vigilant lors de l’achat et éliminez tous les « premiers prix ». Une garantie de 5 ans est un bon indice.

Quelle contenance ? Plusieurs petits disques ou 1 ou 2 gros disques ?

Pour les sauvegardes et l’archivage, le disque roi en 2019, et ce depuis 4 ans, semble le 3,5″ de 6 To : multiplication des références, prix en baisse… Un Seagate à 200 euros, c’est environ 3 centimes le Go seulement ! Petite parenthèse pour les photographes : des disques durs de 6 To ne sont pas indispensables puisque déjà avec un disque de 1 To, on peut recopier entre 23000 et 43000 photos en RAW ou environ 104.000 JPEG. De quoi voir venir…

 

Autre question : quelle est la longévité d’un disque dur ? Et quels sont les signaux d’alerte ? Un disque dur, surtout les petits (2,5 « ) et les gammes « standards » sont des supports mécaniques qui sont fragiles. A partir des données de fabrication, les fabricants indiquent un nombre d’heures. Plus cette durée est longue, plus la probabilité de durée de vie est grande. Mais cela reste une probabilité, pas une garantie.

L’expérience montre que les boîtiers portables 2,5  » peu chers sont fréquemment sujets aux pannes. Entre les efforts sur la connectique, les pannes électroniques dues à une fabrication économique et les chocs de transport, ils ont trop souvent des problèmes. A part ces facteurs externes, il y a peu de motif de vieillissement accéléré d’un disque dur bien né.

Il faut s’alerter dès que le bruit change, même s’il est souvent trop tard lorsque ce bruit douteux se fait entendre. Lorsque c’est possible, il faut surveiller les compteurs SMART qui peuvent prévenir des premiers symptômes avant que le disque ne tombe en panne complète.

Au bout de 4 à 5 ans d’utilisation, si le disque a tenu jusque-là, il faut commencer à se préoccuper d’un éventuel remplacement…

Du côté des SSD, le choix devient cornélien. Sur le papier, ils sont beaucoup plus fiables que les disques durs classiques et beaucoup plus rapides en termes de recopie (débits de 480 Mbps comparé à un maximum de 150 à 200 Mbps pour les disques durs classiques). Mais leur tarif et leur capacité sont bien en-deçà même si les choses progressent, année après année. A titre indicatif, un SSD de 960 Go signé Sony est proposé pour 700 €. Pour trouver un meilleur rapport qualité / prix, il faut aller chez Samsung avec le modèle T5, un 2 To proposé pour 520 euros ou ce SSD signé Crucial (MX300) qu’on décroche à peu près au même tarif. Au-dessus de 2 To, il est difficile de trouver des SSD et les prix sont encore plus élevés.

Archiver sur DVD / disque Blu-ray

La sauvegarde sur disque optique (DVD et Blu-ray) est bien sûr envisageable en théorie. Le support sur DVD simple (4,7 Go) ou double couche (8,5 Go) est envisageable dans l’absolu. La capacité est toutefois restreinte. L’archivage sur Blu-ray (BD-R) et les BD-R DL est la solution mieux adaptée.

Les BD-R présentent l’avantage de pouvoir scinder l’archivage en autant de disques que nécessaires et revendiquent en théorie une longévité plus longue que les disques durs (4 à 6 ans). Ils peuvent stocker jusqu’à 50 Go par disque (un peu moins en réalité) pour les disques BD-R DL (double couche) et jusqu’à 100 Go pour les disques BDXL qui sont toutefois à utiliser avec précaution puisqu’ils ne sont pas relus par tous les lecteurs blu-Ray et nécessitent un logiciel de gravure / graveur adapté.

Les BD-R 25 et 50 Go ont vu leur prix baisser. On trouve (à la mi-2017) des BD-R en pack de 10 de 50 Go pour des prix allant (sur le comparateur idealo) de 35 à 52 euros, soit entre 3,5 et 5 euros l’unité de 50 Go.

Mais quelques inconvénients des BD-R ne sont pas à négliger. D’abord, graver un disque est une solution qui prend un certain temps. ll faut en effet, pour chaque disque, rassembler les fichiers, graver le disque, le vérifier…

Les disques blu-ray posent la question du lecteur pour les relire. Des lecteurs blu-ray seront-ils toujours commercialisés dans 10 ou 20 ans ? Personne ne peut l’affirmer, d’autant que certaines grandes firmes, et non des moindres (Apple), ont snobé le support physique du blu-ray depuis des années.

Même les graveurs ne sont plus aussi fréquents. En interne il se font même plutôt rares. Il faut alors se tourner vers une solution externe chez Asus, Buffalo, LG, ou Samsung.

Archiver sur carte n’est pas une hérésie si la capacité suffit. Mais une carte mémoire n’est pas une bande magnétique ni un disque optique. Le risque d’égarement est en plus réel pour des objets si petits, surtout avec les micro-SDXC en vigueur sur toutes les caméras de type GoPro ou Sony Actioncam.

Enfin, et surtout, la conservation des données dans le temps fait débat. Pour y répondre, il existe un document très intéressant et libre d’accès – sans équivalent à ma connaissance – des Archives de France.

L’étude date de 2011. Lire notamment « Recommandations et conclusion » (page 20).

Archiver dans le nuage (généralités)

L’archivage en ligne permet de contrer un crash de disque dur, un cambriolage ou une inondation. Et on peut télécharger un fichier depuis n’importe quel lieu. Il existe plusieurs solutions connues telles que Google Drive, DropBox, (feu) Hubic, OneDrive (Microsoft), ainsi que Amazon Cloud Drive et iCloud Drive, apparus plus récemment.

Grâce au « nuage », vous pouvez aller chercher vos photos quel que soit le terminal que vous utilisez.

L’interface permet de copier / déplacer / renommer / publier / supprimer vos fichiers et de les classer en dossiers et sous-dossiers. L’ajout de fichiers est possible depuis le navigateur ou depuis une application locale PC / Mac ou mobile qu’il suffit de télécharger.

Stocker c’est bien, partager c’est mieux. Le partage est l’autre force du Cloud qui envoie le lien vers votre document par email, sur compte FB, Twitter ou Google +. Cloud oblige, les hébergeurs se doivent de proposer une compatibilité depuis toutes les plateformes Windows, Mac OS X, Android, iOS, Windows Phone 8, voire Linux.

La bande passante d’un Cloud peut s’avérer limitée, attention.

En gratuit, Google Drive (GDrive) propose 15 Go, davantage que OneDrive Basic limité à 5 Go tout comme Amazon Drive (5 Go également ou jusqu’à 1 000 fichiers). Enfin on trouve Dropbox (Basic) en lanterne rouge avec un stockage gratuit de 2 Go seulement.

Depuis mai 2018, Hubic (qui proposait 25 Go) a cessé toute création de nouveau compte et abandonné le terrain grand-public. Seules les « anciens » comptes restent toujours exploitables, y compris en upload ou en téléchargement à concurrence des 25 Go. Mais sans aucun suivi technique, autant dire que le service est terminé… Désormais c’est donc GDrive qui offre la plus grande contenance.

En payant, Google One, nouvelle entité de la formule de Google Drive, est sans doute l’un des plus intéressants car il offre 2 formules « entrée de gamme » à 100 et 200 Go pour respectivement 1,99 € /mois et 2,99€ / mois, soit 23,88 et 35,88 € / an. C’est raisonnable, voire attractif. Mais Google One propose aussi 4 formules pros bien plus musclées entre 1 To et 30 To pour 9,99€ / mois et jusqu’à 299,99€ / mois.

Dropbox Plus joue cette même carte de la forte contenance avec 1 To pour 99€ / an… moyennant 2 mois gratuits inclus si l’on prend la formule annuelle. Si l’on prend la formule mois par mois, pas de mois gratuit et la formule revient à 9,99€/mois. Des réductions s’appliquent avec le pré-paiement. Notez que Dropbox propose des fichiers de taille illimitée depuis l’application.

Microsoft avec OneDrive propose une formule « petits besoins » à 50 Go pour 2€/mois. OneDrive propose aussi une formule 1 To à 69€/an (Office 365 Personnel), moins chère que Google Drive et et Dropbox.

Le vrai « nouveau » venu en payant s’appelle Amazon. Il a laissé tomber son offre à 70€ illimitée qui avait été expérimentée aux USA. Le nombre de formules payantes est très progressif, commençant à 100 Go puis 1To pour aller jusqu’à 30 To (comme Google One) par palier de 1 To entre 1 et 10 To. Toutefois la formule à 100 Go, si elle vous suffit, s’avère moins chère que celle de Google One (19,99€/an contre 1,99/mois). Par contre le tarif des formules pros s’envole jusqu’à 3000 euros/an…

Amazon Drive est disponible pour iOS, Android, Windows et Mac. Il y a donc peu de restrictions (hormis Linux).

Enfin, ne négligeons pas totalement les sites de Partage qui sont une alternative au nuage labellisé comme tel. En effet les sites de partage sont aussi indirectement des sites… de stockage (à défaut d’être des sites de sauvegarde), parmi lesquels on trouve Vimeo. Pourquoi Vimeo ? Car ses formules payantes, relativement peu coûteuses (version Plus pour 60€/an) propose jusqu’à 250 Go / an de stockage lorsque vous uploadez vos vidéos. Pourquoi la version Plus ? Essentiellement parce que le fichier vidéo chargé par vos soins reste téléchargeable dans sa version originale, avant d’être converti. Cela n’est pas le cas si vous choisissez la version gratuite Vimeo Basic.

En soi, on peut aussi citer Youtube ou Dailymotion. Mais le problème des sites gratuits financés par la publicité, est que l’utilisateur n’aura guère de droits si pour une raison ou une autre, le service décide des mesures de restrictions, voire d’empêchement face à la restauration des fichiers. Le risque de perdre tout ou partie est loin d’être négligeable.

Posez-vous aussi la question de le protection des données. Le service de Cloud doit disposer d’une redondance des stockages, c’est à dire que l’hébergeur doit enregistrer vos données dans différents emplacements. Vous disposez ainsi d’une sauvegarde permettant de récupérer vos données.

Le transfert : il est théoriquement protégé (SSL) mais pas le stockage qui reste « en clair » sur le serveur. Il y a donc potentiellement risque de « vol » des données ou de « regard » sur celles-ci.

-Le piratage : techniquement parlant, rien ne vous empêche de faire appel à un système de cryptage de données qui adopte le Chiffrement AES-256 comme Boxcryptor par exemple. Boxcryptor est gratuit pour utilisation privée ou essai pour entreprise pendant 30 jours (ensuite 36 euros/an ou 72 euros /an selon Utilisation personnelle ou business). Autre solution : duplicity (compatible Linux seulement).

L’implantation géographique des serveurs : la majorité des hébergements (américains), tombe sous le coup de la loi antiterroriste Patriot Act qui autorise la NSA de fureter dans les serveurs s’ils sont situés sur le territoire des Etats-Unis ou dans des pays membres.

Retenez enfin que la meilleure solution pour se protéger de toute disparition de ses données est de dupliquer vos archives sur un autre nuage ou sur un autre support.

Archiver dans le Nuage : Le cas de Joomeo

Joomeo est un exemple français de service de stockage et de partage.

Joomeo propose 3 formules de stockage destinées aux amateurs enthousiastes comme aux professionnels, dont une formule Basic (gratuite). Les deux formules payantes proposent « l’illimité » pour un prix raisonnable (65 euros / an TTC pour la plus chère). Joomeo intègre aussi un service de partage évolué, et en corollaire, le photographe peut effectuer une commande d’impression de photos (à l’unité ou sur livre ou objet photo…) et même installer une boutique grâce à laquelle il peut vendre ses photos.

Le site Joomeo existe depuis 2007, il fonctionne sous Windows, Mac OS X, ou sur iOS et Android moyennant deux applications dédiées. Il dispose de serveurs (data centers) en France (idem Hubic, le service d’OVH) dont Joomeo est propriétaire et gestionnaire. Accessoirement, cela facilite aussi le dialogue avec le support en cas de problème.

Les données confiées à Joomeo sont dupliquées sur plusieurs serveurs de façon à être sauvegardées en cas de crash ou d’attaque sur un serveur. Les données de compte (mail et surtout mot de passe) sont cryptées. Et le mot de passe n’est jamais envoyé en clair par mail. Vous pouvez en plus remplacer directement votre mot de passe depuis le gestionnaire dans l’interface Joomeo…

 

Des 3 formules, la première (Basic) est gratuite et accepte de stocker 2 Go de données au maximum. Les formats photos (et vidéos) acceptés sont les suivants :  jpg, png, gif, avi, mov, mpg, mp4. Mais pour des besoins courants de photographes, c’est un peu juste étant donné que les photos ne doivent pas excéder un poids supérieur à 10 Mo. On est loin des possibilités offertes par Amazon ou Google Drive qui proposent 15 Go de stockage gratuit dès la formule de base.

La 2e formule, Focus (à 2,71/mois, soit 32,52€ / an), présente l’avantage d’offrir un stockage illimité. Elle peut séduire les photographes amateurs, car l’offre est assez intéressante, la limite de 50 Mo par photo étant réaliste et la lecture des photos étant possible. Par contre, pour des pros, on peut émettre des doutes, le Raw et le Tiff n’étant pas acceptés dans cette formule !

La 3e formule (Dynamic), est la vraie formule intéressante proposée pour 5,41€/mois (64,90 € / an) si vous payez annuellement (8,9€/mois en mensuel). Elle offre l’illimité en stockage, et en photo, le Raw et le Tiff sont acceptés…

Côté photo, la taille maxi d’une photo est de 200 Mo, de quoi voir venir même avec une haute résolution en Raw ! L’offre Dynamic permet par ailleurs d’obtenir des tarifs réduits sur la commande de photos en labo (voir aux chapitres suivants le descriptif de ce service).

Si vous abandonnez la formule payante, et que vous rétrogradez vers la formule Basic (autrement dit si vous ne renouvelez pas le paiement d’une des deux formules payantes), vos données sont conservées tant que vous conservez une activité (l’envoi d’un seul fichier suffit). Vos données ne sont détruites que si vous dépassez 6 mois d’inactivité en formule Basic.

Toutes les extensions sont acceptées, exceptés les fichiers PSD, AI et EPS qui ne sont pas acceptés dans l’offre DYNAMIC

Détail à bien réfléchir, si vous êtes avec une ligne poussive (à la campagne), avec une ligne ADSL normale, il va vous falloir un peu de patience pour uploader des milliers de photos.

La faute est imputable à la complexité d’un upload sur un site de stockage dont la rapidité dépend à la fois de la vitesse du serveur distant, de l’encombrement du réseau, mais aussi de la qualité de votre connexion. Bien sûr, avec la fibre, vous commencez à envisager des choses sérieuses. En septembre 2017, avec 2,6 Millions d’abonnés, on estime que le nombre d’abonnés se situe autour de 15%…

Conclusion

Il y a vraiment de quoi sauvegarder ses photos de voyage si l’on s’en donne la peine. La solution du disque dur est la plus « réflexe » mais celle du Cloud ne coûte pas forcément beaucoup plus chère, attendu que la durée de vie normale d’un disque est estimée entre 4 et 6 ans.

La bonne nouvelle est qu’aujourd’hui en 2018, il y a vraiment de quoi se prémunir d’une destruction de ses souvenirs photographiques.

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